Ma mère aimait beaucoup lire les dictionnaires de symboles pour cultiver sa créativité.

L'arbre est un de ses symboles préférés.

On parlait souvent de sa symbolique ensemble, en regardant le cerisier dans la cour.

Elle s'identifiait beaucoup à cet arbre. Elle me disait que l'arbre était malade, mais que cela ne l'empêchait pas de faire des fleurs et de propager le bonheur.

Ses mots m'ont beaucoup fait réfléchir.

J'ai compris que ma mère n'a pas besoin du printemps pour être en fleurs et semer la joie autour d'elle.

Nous portons tous une partie de ce printemps.

Un printemps qui me pousse à croire que le parfum des fleurs de cerisier est là pour rester.

Car mon coeur est printemps et le vôtre aussi.

Un printemps où le parfum des fleurs est éternel à l'image de notre amour pour Danielle.

Ismaël   

Maintenant,
Je suis ailleurs, je suis ici,
Je participe des mille vents qui soufflent,
Je participe de la lumière qui traverse les champs de blé,
Je participe de la douce pluie d'automne,
Je participe de l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis une nouvelle étoile qui brille dans la nuit,
Je participe maintenant de la Vie.

BEAUDET, DANIELLE

(Enseignante, d'abord à la CSDM : à l'école Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Louise de Marillac; ensuite à la CSPI : à l'école Sainte-Gertrude, Simone Desjardins et Sainte-Germaine-Cousin.)

1955 – 2012

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À Montréal, le mardi 14 août 2012, est décédée, à l'âge de 56 ans, DANIELLE BEAUDET, épouse de Michel Bibeau, enseignant au centre Sainte-Croix de la CSDM.

Outre son époux, elle laisse dans le deuil ses enfants Ismaël et Jean-Marcel, son frère Jean-Pierre (Danielle Delongchamps) et sa soeur France (Gilles Lespérance) ainsi qu'une pléiade de personnes avec qui elle était profondément liée : Francine Bibeau, Micheline Bibeau (André Dutrtemble), Francine St-Laurent (Pierre La Rocque), Louise Simoneau, Ginette Fecteau (Gaston Vallière), Claude Nadon ainsi que plusieurs autres parents et amis.

Au lieu des fleurs, des dons à la Fondation de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ou à la Société canadienne du cancer seraient appréciés.

 

On m'appelle Pacha. Je suis un Himalayen, ce qui signifie que je suis magnifique et que j'ai droit à tous les égards. Pourtant, malgré mes protestations, ma juste revendication à être traité selon mon rang, je ne récolte que moulée insipide, caresses distraites et des tonnes d'incompréhension.

À mon âge, je ne changerai pas, mes demandes sont claires et non négociables. J'exige que l'on s'occupe de moi, que l'on me cajole et me regarde avec dévotion. C'est la moindre des choses pour les humains qui ont le privilège de vivre en ma présence. Alors je proteste, je réclame à grands cris un peu de considération. Je suis tenace et je persiste, ce n'est pas moi qui abandonnerai. Je ne comprends pas comment, elle, la seule femelle humaine de la maisonnée a pu changer en si peu de temps.

Au début, elle me gratifiait de caresses généreuses, de regards admiratifs. À l'époque, elle ne vivait pas toujours sous mon toit. C'était le doux temps de nos fréquentations. Puis, elle est venue s'installer à demeure et graduellement les choses ont changé. Elle m'a pris en grippe pour je ne sais quelles raisons. N'a-t-elle pas conscience de l'honneur que je lui fais, elle que j'ai élue comme ma préférée? Nul mouvement de gratitude, au contraire, elle me néglige au profit de deux sangs mêlés, une obèse et un pelé de surcroît. Alors que moi, le splendide aux longs poils soyeux, aux yeux bleu saphir, je pâtis comme un misérable dans l'espoir d'une miette d'attention. C'est honteux !

À l'évidence, n'avons-nous pas mille raisons de nous soutenir ? Je me fais vieux, elle, est souvent ralentie par des traitements qui la laisse sans force. Nous pourrions partager notre chaleur en bonne intelligence, notre sommeil et nos rêveries tendrement mêlés... Eh bien non ! Elle me repousse et s'active aussitôt qu'elle le peut. Moi, je la somme de s'arrêter, de revenir à la douceur du lit, là où elle pourrait s'occuper de moi, me tenir compagnie et se reposer bien sagement. Oh, bien sûr, certains jours elle n'a pas le choix de s'allonger, mais c'est souvent dans ces moments-là qu'elle pousse l'outrage jusqu'à me fermer la porte au nez. C'est inconcevable !

Je persiste tout de même à l'aimer, je ne peux faire autrement, même si je suis scandalisé par son attitude. Elle doit comprendre où est sa place: à mes côtés. Tant qu'elle ne le réalisera pas, je le lui répéterai, répéterai, répéterai. Les humains sont parfois stupides et ne voient pas ce qui est évident: c'est MOI le maître de la maison.

C'était un magnifique évènement ! Plein de chaleur et d'énergie ! Merci pour votre présence, pour vos encouragements et votre générosité. Grâce à vous tous, mon premier vernissage fut un réel succès ! Cela me donne le goût de continuer !

Merci aussi à tous ceux qui me suivent sur mon blogue et qui ne pouvaient être là, je sais que vos pensées m'accompagnaient, de Montréal, du Poitou ou d'ailleurs.

Un merci tout spécial à Anne et André pour leur disponibilité, leur expertise autant en matière d'accrochage, que de sélection de vins et de thés !

Finalement, merci à Michel, mon amour, pour le diaporama et le soutien de tous les jours. Merci encore à Ismaël et Jean-Marcel pour leur aide précieuse tout au long de la soirée.